Bienvenue dans la newsletter de cette semaine ! En partenariat avec la Banque Mondiale, le Policy Center for the New South a organisé un séminaire le 28 juin 2024 dédié au marché du travail au Maroc. Cet événement a mis en lumière les défis majeurs auxquels fait face le pays, notamment les taux élevés de chômage parmi les jeunes et les femmes, les enjeux persistants dans le secteur informel, ainsi que le décalage entre les compétences dispensées par le système éducatif et les exigences du marché du travail.
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Le séminaire a été enrichi par des ateliers et des interventions d'experts, centrés sur les recommandations politiques et les résultats de recherche visant à améliorer les conditions d'emploi et à relever ces défis pressants. Parmi les thèmes abordés figuraient la gouvernance du marché du travail, la stimulation de la croissance économique, la promotion de l'égalité des genres, ainsi que l'impact des avancées technologiques sur l'emploi. |
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Le salaire minimum au Maroc : faits stylisés et impacts économiques
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Nous examinons une récente étude de Bank Al Maghrib pour analyser l'impact des récentes augmentations du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) sur les principales variables macroéconomiques du pays. Selon les conclusions de la chercheuse Aya Achour, le niveau élevé du SMIG par rapport au Produit Intérieur Brut (PIB) soulève des défis significatifs et influe sur le marché du travail. Cette situation suscite des questions quant à ses répercussions économiques et sociales, notamment sur le marché du travail et la croissance de l'économie informelle. Ces aspects revêtent une importance cruciale pour ajuster les politiques économiques et sociales en vue de favoriser une croissance inclusive et durable au Maroc.
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Jeunes NEET et emplois en milieu rural au Maroc
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Présenté par le Professeur Aomar Ibourk et le président exécutif du Policy Center for the New South Karim El Aynaoui, le phénomène des NEET (jeunes ni en emploi, ni en éducation, ni en formation) au Maroc touche particulièrement les femmes et les jeunes en milieu rural. Cette situation persistante trouve ses origines dans le décrochage scolaire, les obstacles à l'entrée sur le marché du travail et les évolutions économiques. Autrefois attractif, le secteur agricole ne parvient plus à retenir les jeunes, contribuant à leur désengagement progressif du marché du travail. L'âge moyen des travailleurs agricoles augmente, traduisant la difficulté à renouveler la main-d'œuvre dans ce secteur vital.
Ces dynamiques soulignent l'urgence de renforcer les politiques d'intermédiation sur le marché du travail et de réimaginer les stratégies d'intégration des jeunes. Cela permettrait de revitaliser le secteur agricole et de répondre aux besoins spécifiques des jeunes en milieu rural |
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Intermédiation dans le marché d’emploi au Maroc
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Optimiser l'intermédiation sur le marché du travail au Maroc pour répondre aux besoins croissants des chercheurs d'emploi et des entreprises est crucial. Une personnalisation accrue des services proposés par l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) est aujourd’hui essentielle pour mieux répondre aux besoins individuels des chercheurs d'emploi. Parallèlement, une amélioration de la digitalisation pourrait rendre le processus de recrutement plus transparent et accessible à tous. En alignant ces pratiques sur les normes internationales, le Maroc pourrait non seulement renforcer l'efficacité de son marché du travail, mais aussi faciliter une intégration plus harmonieuse des talents dans l'économie nationale.
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Tendances de la participation des femmes au marché du travail au Maroc
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La participation des femmes sur le marché du travail au Maroc demeure une préoccupation majeure, malgré une amélioration globale de la qualité de la main-d'œuvre et une augmentation du PIB par habitant. Cette tendance à la baisse s'explique en partie par la capacité limitée de la croissance économique à générer suffisamment d'emplois, ainsi que par des normes persistantes qui freinent l'engagement des femmes dans le monde professionnel. De plus, un nombre croissant de jeunes femmes éduquées demeurent inactives, ce qui témoigne de la pénurie d'emplois correspondant à leurs compétences.
Les obstacles à la participation au marché du travail varient en fonction des caractéristiques individuelles et du contexte géographique. Dans le secteur privé, plusieurs barrières persistantes à l'emploi salarié incluent des lacunes dans le cadre juridique et son application, ainsi que des conditions de travail peu conciliables avec les responsabilités familiales. |
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Le secteur manufacturier : un principal pourvoyeur d'emplois au Maroc ?
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Traditionnellement essentiel pour la création d'emplois de qualité et la stimulation de la croissance économique, le secteur manufacturier a longtemps été un pilier de l'économie marocaine, offrant des emplois stables et contribuant significativement au PIB national. Cependant, au cours de la dernière décennie, sa part dans le PIB national a montré une tendance à la baisse, une observation cohérente avec les tendances mondiales similaires. Contrairement à l'explication courante qui attribue ce déclin à la globalisation, des facteurs internes jouent un rôle crucial. Selon l'économiste Oumayma Bourhriba, la création d'emplois de qualité par le secteur manufacturier dépend d'une approche intégrée et diversifiée. Cela nécessite une compréhension approfondie des dynamiques économiques internes et externes, allant au-delà des explications simplistes centrées uniquement sur la globalisation.
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Changement technologique, automatisation et emploi : Cas du Maroc
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L'automatisation de l'emploi a été une préoccupation majeure à travers les différentes révolutions industrielles. Aujourd'hui, avec l'essor des technologies digitales et de l'intelligence artificielle (IA), cette question devient encore plus pertinente. Selon les conclusions de l’expert Karim EL MOKRI, ce sujet reste insuffisamment exploré dans les pays en développement, notamment dans la région MENA et en Afrique. Il rappelle l’importance d'investir dans l'éducation et l'apprentissage des compétences complémentaires à la robotisation et à la digitalisation et le développement des cycles de formation professionnelle de courte durée pour accompagner la rapidité des changements technologiques.
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Quelles priorités et stratégies pour la réforme de l'emploi au Maroc ?
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Le discours de Monsieur Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences a mis en avant l'investissement comme moteur essentiel de la création d'emplois au Maroc, soulignant des changements significatifs dans le marché du travail selon les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP) et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Il a proposé un budget spécifique pour l'emploi, promouvant des achats publics locaux et prônant une décentralisation ministérielle pour renforcer la création d'emplois régionaux. L'accent a été mis sur l'augmentation de l'investissement privé, la formation adaptée aux besoins du marché pour les jeunes et les NEET, ainsi que le rôle crucial de l'ANAPEC dans l'intermédiation et l'accès à l'emploi. Le discours a également abordé les défis du changement climatique, particulièrement dans les zones rurales affectées par la sécheresse, soulignant l'impact sur l'emploi agricole.
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